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La mystérieuse pyramide de Couhard
A l’origine, c’est un monument de 33 mètres de haut avec une base parrallélepipédique recouverte de marbre blanc comme l’atteste un document officiel datant de François Ier. Il n’en reste désormais aucune trace et elle ne mesure plus que 26 mètres. Cependant, la « Pierre de Couhard » fait toujours autant l’objet de bien des controverses.

Temple funéraire ?
Bibracte, située sur le Mont Beuvray non loin de là, fut une grande cité. Abandonnée au profit d’Augustodunum, Autun devint vite une ville prospère. Elle bénéficia de plusieurs constuctions majeures et modernes, encore visibles aujourd’hui : la Porte d’Arroux, le Temple de Janus et bien sûr le Théâtre Romain.
La pyramide quant à elle fut élevée sur un tertre en dehors des remparts de la ville. Ce choix ne peut être anodin. Si le mode de construction est antérieur à la période romaine, cet emplacement indique tout de même que la pyramide était probablement un monument funéraire ou un cénotaphe. Et elle aurait été certainement dédiée à la mémoire de Diviciacos, un druide assez influent.

Des fouilles vaines
En 1640, l’abbé de Castille va s’intéresser au curieux caillou. Il fait percer un trou circulaire qui est encore visible. La pyramide s’avère alors être un monument plein et l’édifice ne révèle rien. Il faudra attendre 1840 pour que Despaces et Martigny, d’autres passionnés de la Pierre de Couhard décident d’explorer les fondations. En vain. Les pierres cachent décidément bien leurs secrets. En 1960, lors de multiples travaux de consolidation de la base, on retrouva une tablette magique en plomb datant du IIème siècle ap. JC de 15,5 cm de long sur 5,80 cm de large portant des inscriptions maléfiques en latin et en grec. Elle est conservée au Musée Rolin d’Autun. Malgré toutes sortes de légendes, de croyances, d’histoires plus ou moins réelles le monument reste insondable. Une chose est certaine : il fascine tous ceux qui le découvrent.

Photo : La pyramide de Couhard... Quelle est sa véritable histoire ? © DR