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En textes - Little Bob au Cornemuse Oh Yeah !



Brigitte et Gérard Héraud les propriétaires du Cornemuse peuvent se réjouir : ils ont bel et bien accueilli le 7 août 2015 le grand Little Bob. L’artiste est venu accompagné de son groupe, créé en 2013, le Little Bob Blues Bastards pour offrir un impressionnant concert et une longue séance de dédicaces à son public présent et fidèle. Une soirée magique qui illustre parfaitement la musique, l’univers et l’état d’esprit de l’artiste.

Sur toutes les scènes
La carrière de Roberto Piazza a débuté au Havre. Une ville du Nord de la France qui, tant visuellement qu’au niveau de l’esprit qui y règne, se rapproche de Liverpool, de Détroit ou de Newark (New Jersey) avec son lot de pétroliers, de raffineries, d’usines chimiques ou d’automobiles, d’entrepôts de dockers... C’est là que Roberto Piazza s’est mué en Little Bob. Pour certains, c’est un "hurleur d’un mètre soixante pas plus", pour d’autres il devient, décennie après décennie l’une des plus belles voix du Rock’N’Roll. Little Bob a toujours chanté en Anglais : un minimum quand on veut que ça swingue ! Il s’est produit partout sur toutes les scènes de la plus grande à la plus intimiste comme dernièrement à Arleuf. Il prône des ballades poignantes, des titres rock torride ou s’essaie avec talent à un blues plus lancinant. En un mot, il s’illustre comme un artiste différent. Il dispose toujours d’atouts indiscutables : une présence et une voix qui réchauffent dans un monde quoi qu’on en dise, artistiquement lisse. Ce soir-là, le public l’a bien senti et n’a pas boudé son plaisir. Bob, lui, avec une aisance rare, a régalé l’auditoire de ses tubes cultissimes et de ses nouveaux titres extraits du tout nouveau Howlin’.

Rageur, survolté, puissant et authentique
L’artiste, c’est de notoriété public voue un véritable culte aux grands vocalistes du Rock et du Blues. Citons Little Richards, Eric Burdon et Howling Wolf. Avec Howlin’ son dernier opus sorti en 2015, (le second imaginé avec les Blues Bastards et le 18ème opus studio) il rend hommage à Howling Wolf. Dans cet album, Little Bob ne perd pas une miette de son talent, de son aisance, de sa puissance vocale. Parmi les douze titres présentés, on retient deux reprises qui sonnent là aussi comme des hommages : Zig Zag Wanderer de Don Van Vliet et The Blues are Brewin’, un standard chanté par Louis Amstrong et Billie Holliday à la fin des années 50. En résumé des titres rageurs, révoltés puissants et authentiques. Des mots qui lui collent à la peau. Et puis, c’est connu : dans la vie, comme en musique, Little Bob n’a jamais fait de concessions. Ce n’est pas à 70 ans qu’il en fera ! Avec ses centaines de concerts et sa discographie impressionnante, il a une fois de plus démontré à Arleuf, comme il le prouvera certainement au public du New Morning le 9 octobre prochain qu’il n’en a pas fini et que non, définitivement non, il n’est pas prêt de "raccrocher".

En savoir plus.
www.littlebob.fr/






Little Bob au Cornemuse à Arleuf a donné un concert exceptionnel
© Photo : Romarik Caron pour Mamie Pétille - 2015 - Reproduction strictement interdite

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